ROLUDISTE

Venzia VENZIA

CARNETS de ROUTE (Comptes rendus d'aventures)

ATTENTION SPOILERS - Joueurs ne lisez pas plus loin, pour ne pas vous gâcher le plaisir

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Les héros:

Chaque séance est une soirée de jeu d'environ 4-5h.

Séance 12: Intrigui, Acte II (part 2)

7 Giugno, en soirée

20h. Suite au message du corbeau, Maven appèle les PJ à se retrouver au QG de la Confrérie. Ils passent en revue les évènements de ces derniers jours, les informations récoltées sur les Botilleni, et cherchent à établir un plan d’action. Délia, une hippogriffe qu’ils connaissent à peine, ne peut s’empêcher d’écouter la conversation. Lorsque les PJ s’aperçoivent de son indiscrétion, elle s’excuse et propose de leur donner un coup de main.

22h. Sur une suggestion d’Ermenegildo, les PJ vont frapper à la porte des Botilleni. L’idée est d’avoir une explication claire et nette avec les Botilleni, et de faire passer en douceur la menace de rétorsions possibles (grâce aux infos compromettantes obtenues précédemment). Mais la réaction de la maisonnée n’est pas du tout celle attendue ! Lorsque le judas s’ouvre et que le garde de la porte voit les PJ, celui-ci s’enfuit vers l’intérieur de la villa en criant “ils sont revenus, ils sont revenus”.

Passé un instant de stupeur, sur une suggestion de Délia, Ermenegildo passe le bras par le judas et déverrouille la porte. A peine entrés, les PJ se trouvent face à 3 gardes épées en main qui accourent dans le couloir d’accès. Ermeneguildo essaie de les convaincre qu’il y a méprise sur leur identité. Les gardes n’ont pas l’air de le croire, mais visiblement ils ne sont pas très chaud pour en découdre. Arrive Patricio, avec deux gardes supplémentaires (armés de pistolets à silex). Un dialogue tendu s’engage, où les PJ essaient de comprendre ce qui se passe. Apparemment, la veille vers 5h du matin, un commando de gredins a enlevé Mina, la femme de Mario Botilleni, en passant par les tunnels de maintenance, en assommant un garde, en blessant un autre, et en tuant une servante. Les gredins ressemblaient énormément à Ermenegildo, Ezio, Leonardo, Maven et Sophronia !!!

Patricio ne semble pas du tout convaincu par les dénégations des PJ. Mario arrive alors, tremblant de colère, s’appuyant sur une canne, et accompagné d’un autre garde. Lui non plus ne se laisse pas convaincre, aveuglé par son chagrin. Mais les PJ ont des arguments: Délia ne ressemble pas aux kidnappeurs, et Eduardo, le garde blessé par les assaillants (bras en écharpe) doit bien convenir que le double d’Ezio n’avait pas ses yeux vairons caractéristiques. Finalement, les PJ arrivent à convaincre Mario (mais pas trop Patricio, et pour cause puisqu’il joue double jeu) de les laisser enquêter. Et ça commence par aller examiner les traces d’effraction. Les Botilleni ne veulent pas une meute de mercenaires chez eux, surtout des agents du Doge (“nous aussi nous avons nos informateurs, nous savons très bien pour qui vous travaillez” dit Patricio). Un accord est trouvé: Seuls Délia et un autre PJ (Ezio, puis Ermeneguildo) sont autorisés à enquêter.

Les kidnappeurs ont défoncé la solide porte menant aux tunnels de service avec un simple bélier portatif qu’ils ont abandonné sur place. Il est probable qu’il ait fallu 3-4 coups pour briser la porte, le garde en faction devait surement dormir pour ne pas avoir réagi plus vite: il a seulement eu le temps de courir vers l’escalier en criant, mais s’est fait assommer avant de pouvoir le gravir. Le garde Eduardo patrouillait dans le sous-sol, lui seul a entendu le cri du garde de la porte, mais Eduardo a été intercepté avant d’atteindre l’escalier, et mis hors de combat par un coup très douloureux le transperçant de part en part. Ermenegildo fait exprès de le bousculer pour vérifier que la blessure n’est pas simulée, que ce n’est pas un complice. Personne n’ayant entendu les bruits venant du sous-sol, les gredins ont pu se faufiler sans encombre jusqu’à la chambre de Mina. Visiblement ils étaient parfaitement informés de la topographie des lieux. La seule victime du raid, une servante de Mina, a vraisemblablement été la seule à s’interposer.

Alors que les PJ examinent la chambre de Mina, Délia ouvre un petit secrétaire et tombe sur un étalage de bijoux de valeur. Un garde se méprend [double 1] et croit qu’elle tentait d’en subtiliser quelques-uns. Les PJ sont mis à la porte. Mais il a semblé aux PJ entendre des bruits de pas léger juste au dessus de la chambre, dans ce qui correspondrait à la tourelle habitée par Fortuna.

8 Giugno

Peu après minuit, Ezio (qui avait déjà bien repéré les sentinelles de la Villa Botilleni depuis des toits voisins) escalade la façade et atteint les fenêtres de la chambre où les corbeaux pénètrent par une étroite ouverture. En tentant de crocheter une fenêtre, il se rend compte que celle-ci n’est pas fermée. Il entre, active son armure (pour bénéficier de sa vision nocturne et rapporter à ses amis par radio ce qu’il voit) et fouille la chambre. Sur une table face à la fenêtre, 4 plaquettes de verre luisent faiblement. Visiblement ce sont des artéfacts Pèlerins. Les plaquettes affichent des images, qui changent brusquement lorsqu’Ezio les a observées: une représentation de la Mort s’affiche alors sur les 4 plaquettes. Ezio s’en empare, et termine sa fouille (rien de suspect). Comme toute la maisonnée semble endormie, et qu’il sait que la garde est minimale (la plupart du personnel est à la recherche de Mina), Ezio explore la villa, plus furtif qu’une ombre. Mario dort. Patricio et Lorenzo sont absents. Rien de suspect. Ezio quitte la villa comme il est venu, en emportant un corbeau. Examen du corbeau: rien de suspect, ce n’est pas un arlequin à plumes. Quand on le libère il retourne à la tourelle de Fortuna (les PJ espéraient que celui-ci les mènerait à la “sorcière”).

Sophronia et Leonardo passent le reste de la nuit à tenter de percer les mystères des plaquettes (Ezio en donne 3, prétextant que la 4e lui a échappé durant son escalade). Sophronia connecte son armure à une plaquette. Plein de caractères Pèlerins s’affichent. Elle ne sait pas les lire, mais active diverses choses au hasard. Plein de texte défile [du code-source des programmes de l’armure], puis des images et des videos de ce que l’armure a pu “voir” lorsque Sophronia l’a activée [c’est Fortuna qui, à distance, a réussi à atteindre certaines mémoires de l’armure]. Leonardo se moque un peu de Sophronia qui fait n’importe quoi, puis se met à faire en gros la même chose: ben oui, pour progresser en protogénèse il faut bien essayer des trucs au hasard et voir ce que ça donne ! Au début Leonardo voit aussi plein de texte incompréhensible défiler, mais soudain tout s’éteint, l’armure se rétracte, et les gemmes deviennent ternes, comme si elle s’étaient totalement déchargées [double 1 au tirage de protogénèse] !!! Oops !

Au matin, Sophronia et Leonardo vont demander de l’aide à Archibaldo. Il a déjà vu de telles plaquettes, elles sont excessivement rares. Lui même en possède une ou deux (il en avait d’ailleurs prêté une aux PJ pour le diagnostique de l’armure folle d’Ermenegildo). Il pense même qu’elles peuvent communiquer à distance sans qu’il soit nécessaire de les “brancher” sur les armures [indice, non relevé par les joueurs, de l’espionnage à distance des PJ par Fortuna].

Ezio passe l’essentiel de la journée à rencontrer ses contacts dans les bas fonds pour voir si quelqu’un a repéré des “guns for hire” qui ressembleraient aux PJ. Ca se révèle plus simple qu’il ne s’y attendait. En effet, 2-3 jours plus tôt, quelqu’un a écumé les bas fonds avec la même quête. Ezio obtient même l’adresse de leur planque: facile, ce n’est pas une bande connue de la pègre, et là où ils se sont installés on voit de mauvais oeil l’arrivée de “petits nouveaux”.

Pendant ce temps, Ermenegildo consulte moult voyantes pour tenter de comprendre le sens des images des plaquettes. Il lui faut une bonne partie de la journée pour trouver une vieille voyante issue d’un milieu cultivé, qui sait que les images sont celle d’un tarot divinatoire folklorique (les dieux ne croient pas en de telles choses) des Pèlerins. Elle sait que les lettres en bas des images sont en fait une autre façon d’écrire les chiffres qu’employaient parfois les Pèlerins. Et plus important, elle sait interpréter ce genre de tarot. En gros, si ce tirage de cartes a été fait pour le compte des PJ, cela signifierait que l’adversaire des PJ est un charlatan (“mage qui n’en n’est pas vraiment un”), qu’ils pourront le vaincre avec de la patience, que l’enjeu de cette lutte est le destin du monde, et qu’un échec des PJ signerait la mort de Venzia (ou du monde entier ?).

Vers 17-18h, les PJ prennent d’assaut la planque des kidnappeurs. Ermeneguildo et Maven (en civil, argg) par la face avant, Leonardo et Délia par l’arrière, Ezio par la lucarne du toit, Sophronia en réserve loin du danger (!). Rapidement deux malfrats sont tués, et Ermenegildo n’a pas trop de mal à convaincre les autres de se rendre. Mina est retrouvée saine et sauve (les kidnappeurs attendaient leurs instructions pour la suite). Les malfrats se mettent facilement à table. Ils décrivent leur employeur: c’est sans aucun doute Patricio.

Les PJ escortent les malfrats à la villa Botilleni. Ils témoignent en présence de Mario. Les PJ (et le Doge) sont blanchis, et Mario reconnait à contre-coeur qu’il leur doit une fière chandelle. Mais Ermenegildo n’en menace pas moins Mario, sur le mode “on sait des trucs sur vous, laissez le Doge tranquille”. Mario envoie deux gardes chercher Patricio aux entrepôts Botilleni du port. Ezio les suit discrètement. Visiblement les gardes font chou blanc: Patricio s’est envolé. Les contacts de Délia confirmeront qu’il a levé l’encre en urgence à bord d’un petit deux mats que les Botilleni utilisent souvent pour faire entrer “discrètement” de la marchandise à Venzia. Patricio avait surement un homme de confiance dans la villa, qui est parti le prévenir dès que les PJ ont proféré leurs accusations.

Compte-rendu est fait au Contrôleur Salvatore Reggiani.

9 Giugno

En fin de matinée des rumeurs inquiétantes en provenance du palais du Doge parviennent aux oreilles des PJ: le Doge aurait été victime d’un attentat en pleine séance de La Seigneurie.

Les PJ se rendent au QG de la Confrérie pour en savoir plus. Nombreux sont les hippogriffes présents pour les même raisons. Le capitaine Harfang et les hippogriffes de garde aux palais sont absents, mais le bras droit d’Harfang (Bellatore) part aux nouvelles. Les nouvelles qu’il ramène sont stupéfiantes: le Doge a été mortellement blessé par le rayon d’une arme (probablement similaire à celle des armures hippogriffes) tiré depuis les hautes fenêtres au sommet de la coupole du palais (point le plus haut de Venzia). Des traces d’un grappin hippogriffe ont été retrouvées. Pour frapper ainsi en plein jour à la barbe des sentinelles présentes dans le dirigeable stationné au dessus du palais, il faut sans aucun doute une armure dotée de camouflage. L’enquête est en cours. Bellatore distribue des taches à chacun pour éviter qu’un vent de panique ne descende sur la cité, et que des ennemis n’en profitent (notamment les pirates Keergardiens). Les ordres des PJ sont de se rendre auprès de Reggiani au plus vite.

Reggiani les reçoit dans la précipitation. Ils ont à peine le temps de placer un bonjour. Le contrôleur demande aux PJ de s’occuper de gérer les factions de La Seigneurie. L’orpheline Sophronia va soudain se découvrir des parents: le contrôleur lui a fait établir des papiers prouvant qu’elle est la fille de la noble famille Di Borghese, elle peut siéger à La Seigneurie, entourée de ses secrétaires, gardes du corps, et autres serviteurs. Charge aux PJ de limiter au mieux les dégâts des votes à venir.

Séance 13: Intrigui, Acte III (part 1)

9 Giugno (suite)

Ermenegildo a une autre mission (joueur absent).
Les PJ font rapidement des emplettes pour se vêtir correctement selon leur nouveau rang. Ils emménagent dans un hôtel de luxe comme sied à leur nouveau statuts. Maven sera le médecin de Sophronia “Di Borghese”. Ezio sera son garde du corps (avec Ermenegildo lorsque celui-ci reviendra d’une autre mission). Leonardo sera le conseiller, et Délia la dame de compagnie.

10 Giugno

Les PJ se rendent au Palais où siège la Seigneurie (l’assemblée). Ils découvrent les méandres des diverses galeries, et la grande salle où prennent place les nobles et leur entourage (dans des petits boxes). Sophronia, bien versée en connaissance des élites, murmure aux autres PJ les informations dont elle dispose sur les personnes importantes qu’ils croisent. La plupart des seigneurs de Venzia, même s’ils ne sont pas croyants, prennent la peine de s’afficher régulièrement au Temple des Pèlerins. De ce fait, les Infants voient (de loin) du beau monde, et aiment à diffuser entre eux les derniers ragots sur tel ou tel aristocrate. Savoir bien utile maintenant à Sophronia.

Les débats sont lancés (et arbitrés) par le doyen de la Seigneurie. A l’ordre du jour, le cas Keergard. Le charmeur Zeno Faliero-Capitani (membre de la faction “Orsi”) ouvre les débats avec un vibrant appel à la guerre, plein de références xénophobes. Le charismatique Aguignio Amerigo (des Testadori) soutient cet appel à la guerre en expliquant la position de nombreux marchands qui ont perdu des sommes colossales à cause des pirates. C’est ensuite Emilio Volfoni (des Innocenti) qui prend la parole. Il tente de défendre la position modérée et prudente qui est celle du Doge, mais Volfoni est loin d’avoir la prestance des deux premiers locuteurs.

Les PJ observent tout ça et décident rapidement qu’il faut intervenir pour s’opposer à la guerre. Leonardo souffle nombre d’arguments à Sophronia: ça va couter cher (augmentation des taxes sur le commerce), ça va affaiblir les défenses de la ville (puisque l’essentiel de la flotte sera au loin), etc… Sophronia prend la parole de façon très convaincante (26 en persuasion). Balazar Scepatini la remarque et tombe sous le charme. A la pause déjeuner il l’aborde de façon fort galante et le courant passe bien. Sophronia se rappelle vaguement que c’est un noble très mineur, sans conviction, qui vote un peu au gré des vents. Même s’il est de physique assez ingrat, il a d’excellentes manières et semble connaître tout le monde: un vrai mondain qui passe avec aisance d’un groupe à un autre et qui a toujours un mot approprié pour chacun. Apprenant que Sophronia vient d’arriver (soit-disant) à Venzia (les terres des Di Borghese sont des ilots éloignés), il se propose de lui faire visiter la ville le soir même, et peut-être d’organiser une petite réception en son honneur plus tard dans la semaine. Sophronia accepte.

Pendant ce temps, Ezio tente de récolter des infos en se mêlant aux autres gardes du corps qui attendent dans les antichambres. Chacun y va de son hypothèse sur qui aurait pu commanditer l’attentat contre le Doge. Chacun a une théorie (à qui profite le crime). Mais après une matinée d’enquête Ezio s’aperçoit que personne n’a la même théorie que son voisin, que la plupart des hypothèses reflètent surtout une volonté de nuire à un ennemi politique, et que surtout, personne n’est en position de profiter du crime: visiblement, aucun personnage de premier plan n’avait placé ses pions pour profiter de la mort du Doge. Point de suspect.

Pendant la pause déjeuner, Leonardo se mêle à d’autres conseillers et fait un travail de lobbying (Persuasion 18).

Les débats reprennent. Volta Malifine prend la parole. Elle fait allusion à des infiltrations de commandos Keergardiens, elle leur impute des sabotages expliquant les défaillances des machines, elle parle des gardes détournés à protéger les machines. Voilà une aristocrate bien renseignée !

Vers 16h a lieu le vote (chacun met une boule noire ou blanche dans une urne transparente). L’intervention des PJ a fait basculer près de 10% des votes, et le vote CONTRE la guerre l’emporte par 60% des votes.

Dans la soirée un coche à vapeur vient prendre Sophronia à son hostellerie. Outre le cocher, et un garde du corps à l’arrière, Balazar est accompagné d’un serviteur nain bossu qui ouvre la porte du coche et déplie les marches pour Sophronia. Leonardo joue le rôle de garde du corps, pendant que Délia suit de loin le coche sur un véliboptère. La visite de la ville est très agréable, Balazar connait bien des aspects que Sophronia ignorait. Le repas dans un bon restaurant est succulent, et Sophronia accepte de se rendre chez Balazar pour “prendre un dernier verre” (avec peut-être comme idée de fouiner un peu). Contre toute attente, Sophronia cède aux avances de Balazar et passe une partie de la nuit avec lui. Elle en profite quand même pour jeter un oeil dans d'autres pièces de l'étage: RAS. [En fait Sophronia a été contaminée par un sporofori insidieux et ne voit aucune des anomalies des lieux].

11 Giugno

Vote sur le choix du nouveau Contrôleur Amiral.

Il y avait trois candidats en lice: Patricio Botilleni, Emilio Volfoni, et Rodrigo Lagradazzi. Mais Marco Botilleni prend la parole en premier pour expliquer que Patricio est en voyage de longue durée loin de Venzia pour les affaires de la famille et qu’en conséquence il souhaite présenter à la place son autre fils, Lorenzo ! Nombre de Testadori tiquent un peu, les défauts de Lorenzo sont connus. Mais Marco a beaucoup d’influence.

Rodrigo Lagradazzi est connu pour son soutient sans faille au Doge, mais à part ça on ne lui connait pas de qualités notables.

Emilio Volfoni fait en théorie parti des Innocenti, et sa famille a une riche tradition maritime. C’est surement le plus capable des 3 candidats. Mais son appartenance aux Innocenti est peut-être dictée par le besoin d’être perçu par l’influent Doge comme un allié. Et les belliqueux Orsi semblent pencher en faveur de Volfoni.

Les PJ choisissent quand même de soutenir Volfoni. Sophronia fait un plaidoyer convainquant sur l’importance d’élire un homme d’expérience, mais à la fin de sa prise de parole elle conclut par un appel à voter pour Lorenzo Botilleni !!! Les autres PJ comprennent brusquement qu’elle est sous influence (de Balazar probablement). Déjà ils étaient surpris par sa coucherie de la veille. Maven lui fait une piqure pour qu’elle fasse un malaise. Les PJ l’empêchent de nuire d’avantage. Un premier examen médical rapide dans le box de l’Assemblée ne révèle rien d’anormal, mais une fois exfiltrée dans un salon privé, un examen plus posé, avec l’aide de Leonardo, montre que Sophronia est légèrement fiévreuse, et que la sueur sur son front sent les sporofori. Leonardo préconise un traitement par fumigation toute la nuit (et pendant ce temps il tente d’analyser la nature des champignons: ils lui sont inconnus).

L’incapable Lorenzo Botilleni est élu avec 80% des voix. Ca promet !

A la nuit tombée, Ezio s’introduit chez Balazar (qui est rentré escorté de 6 gardes du corps, visiblement très professionnels). Ezio passe par les toits, en armure, gardant le contact avec Délia qui a activé son armure aussi pour garder un lien radio. Ezio découvre des champignons partout dans les deux étages supérieurs de la maison, d’énormes formations comme les champignons qui poussent sur les souches d’arbres morts. Il y a deux chambres d’enfants, totalement envahies et insalubres. Dans la chambre où Balazar et Sophronia ont batifolé, il y a aussi des champignons partout, sauf sur le lit et dans le dressing. Ezio ne peut pas explorer le rez-de-chaussée (et le sous-sol) car Balazar, son serviteur nain, et plusieurs gardes sont présents, mais il entend des brides de conversation. Il a la surprise d’entendre le nain dicter le vote du lendemain à Balazar. Il semblerait que le véritable cerveau des manipulations soit le nain.

12 Giugno

Vote sur le devenir des 3 Guerriers Célestes arrêtés (le 4e, Lotus Bleu, passe pour mort, car la Confrérie pense pouvoir le recruter).

Sophronia est saluée par Balazar (avec moult baise main et compliments comme à son habitude). Les PJ remarquent que les 6 gardes de Balazar restent avec le coche à vapeur dans lequel demeure le nain pendant toute la séance de l’Assemblée. Sophronia profite de leur échange pour injecter à Balazar un cocktail que Maven avait préparé pour rendre malade ce dernier (et une gastro carabinée, une !). Sophronia “enrobe” la piqure en faisant comme si une bestiole genre frelon la piquait aussi. Balazar passe la journée aux toilettes et ne peut pas contaminer plus de monde. A un moment il rejoint le coche avec visiblement l’intention de rentrer chez lui, mais après un bref échange avec le nain, il repart vers les toilettes de l’assemblée.

Les PJ trouvent que la meilleure option est de garder les Guerriers Célestes en prison: ils n’ont tué personne, mais il ne faudrait pas qu’ils rapportent à Xian Yang l’existence d’armures hippogriffes à Venzia. Sophronia prend la parole, et raconte encore n’importe quoi (échec de la fumigation ? recontaminée ?). Piqure de Maven !

Les PJ arrivent +ou- à repérer les votants sous influence (environ 10% des votants).

Après le déjeuner les captifs de Xian Yang sont invités à s’exprimer: ils parlent des guerriers/armures de Venzia, mais heureusement pas de la pile énergétique disparue.

41% pour renvoi à Xian Yang.
39% pour exécution (dont les “Balazarites”).
30% pour garder en prison.

Maven, Ezio, et Délia vont prévenir le Contrôleur Regiani du problème d’influence de Balazar. Il en prend bonne note, et dit en substance aux PJ: vous êtes mes agents d’élite, démerdez-vous, j’ai toute confiance en vos capacités (et bien d’autres chats à fouetter). Maven veut faire la peau au nain cette nuit même, mais les autres PJ sont choqués par cette condamnation à mort sans appel. Il est décidé de l’enlever dès le lendemain.

Séance 14: Intrigui, Acte III (part 2)

13 Giugno

Rejoints par Ermenegildo, mais sans Maven (joueuse absente), les PJ planifient leur coup de main. Ils décident de s’en prendre au nain pendant le parcours du carrosse à vapeur plutôt que de nuit dans la maison. Les PJ repèrent une arche se trouvant sur le passage du carrosse. Ermenegildo se poste sur le pont (avec habits seyants et grande cape noire pour plus d’effet). Le Diable Noir ? La “chauve-souris” maléfique ? Ca sera surement à la une des journaux criés du lendemain !!! Ezio se cache sous l’arche, dans un sac camouflage, armure activée mais cachée par un ample manteau à capuche.

Vers 9h30, au passage du carrosse (cocher+nain à l’avant, 2 gardes à l’arrière, 1 garde sur chaque marche pied de chaque coté, 1 garde dans le carrosse avec le noble), Ermenegildo saute juste derrière le cocher et le nain. Le nain le voit arriver, mais Ermenegildo frappe avant que le nain ne réagisse. Avec un poing américain, Ermenegildo frappe de toutes ses forces sur le crâne du nain, à deux reprises. Au premier coup il inflige 5 blessures, les os du crâne craquent. Au second coup le crâne est enfoncé.

Avec un filet amené par Ezio, le nain inerte est emballé puis accroché à un filin+crochet pendu à un véliboptère piloté par Leonardo. Le nain est emporté dans les airs vers un hangar du port (celui du fabriquant de champignons cadavéreux). Le cocher tente de dégainer une arme à feu, mais Ermenegildo le boute hors du carrosse. Les gardes de derrière n’ont encore rien vu, mais ceux des marche-pieds montent sur le toit du carrosse. Ezio contrôle vaguement la direction du carrosse. Il évite de justesse quelques piétons innocents, puis accélère droit vers un mur dégagé. Ezio et Ermenegildo sautent juste avant le crash du carrosse. Le nain est mort, il ne parlera pas. Mais sur lui les PJ trouvent une sarbacane et des fléchettes (sans poison: le nain n’avait qu’à lécher des projectiles).

Les votes suivants sont sans problème.

Balazar est effondré lorsqu’il découvre l’état réel de sa maison. Les PJ ont alerté les purificatores. Maven en tête, la maison est “désinfectée” (cramée).

15 Giugno

En fin de journée, après un vote au sujet d’Harlam Mirak (wanted par Afarat), le Doge pénètre dans la salle de l’assemblée, annonçant que les rumeurs sur son décès étaient un peu prématurées. Il est pâle et amaigri, mais semble en assez bonne santé (pas de blessure visible).

Séance 15: Hérésie (part 1)

16 Giugno

Sophronia retrouve sa véritable identité (“DiBorghese” retourne ostensiblement sur son ile lointaine). Le contrôleur Regiani félicite les PJ.

Venerdi, 5 Iuglio

Quelques jours plus tard (gemmes rechargées), Salvatore profite d’un spectacle au théâtre du Caravanserail pour confier une nouvelle mission aux PJ: Ses informateurs dans le Grand Temple des Pèlerins indiquent que l’Infant Giacomo Palmioti (le Grand Prêtre des Pèlerins) tient des propos de plus en plus alarmants sur les hérétiques. Regiani ne voudrait pas que Palmioti ne déclenche un pogrom. Charge aux PJ de voir ce qu’il en est et d’agir en conséquence.

Sophronia va voir ses contacts (copines de chambrée, vieil archiviste, ...). Il semblerait que le Grand Prêtre ait eu vent d’une secte hérétique qui se développerait dans les bas quartiers. On raconte qu’en privé il serait très remonté, et qu’il a donné des ordres pour que durant les offices ont mette en garde les croyants contre les dérives de certains prêcheurs qui ont tendance à idolâtrer un Pèlerin en particulier.

Visite par les PJ de plusieurs chapelles de fortune des bas quartiers, tenues par des prêtres auto-proclamés, qui dévient significativement de la ligne officielle. Ces chapelles ont tendance à être dédiées à un seul Pèlerin, nominativement: on prie Sigmund comme saint patron des travailleurs, ou Valerio pour une pêche fructueuse (ainsi ceux qui sont dans le besoin ont alors la satisfaction de s’adresser directement à l’interlocuteur qui leur convient). Les PJ sont témoins de cette liturgie hérétique à plusieurs endroits des Attrezzatura Effimeri (bas quartiers). Mais il ne semble pas y avoir d’organisation derrière tout ça.

Plus tard, l’archiviste à qui Sophronia a demandé d’ouvrir l’oeil, remarque qu’il y a eu des morts trop nombreuses de gens du culte pour que ce ne soit pas suspect (il voit passer les avis de décès): Ariano Penico (Infant d’un temple secondaire), Fabrizio Adone (Infant qui dirige une école prestigieuse), Sabatino Alestra (peintre célèbre, auteur des dernières fresques du grand temple), Sorenza Ferretti (Directrice d’un très populaire dispensaire pour les pauvres).

Ezio sonde ses relations dans les bas quartiers: il obtient quelques noms de gens qui tiennent des propos “borderline” sur les Pèlerins: Carlo Russo (un docker), Gallo Rissi (un vendeur à la sauvette), Tosi Rizzo (un calfateur du port), Lazia Minoli (une femme de ménage). Ermenegildo fait ami-ami (paye des coups à boire) avec Gallo Rissi (le vendeur à la sauvette), qui se révèle assez loquace au sujet de la “vérité” sur les Pèlerins. De fil en aiguille Ermenegildo se fait inviter à une “réunion” ...

Séance 16: Hérésie (part 2)

Domenica, 7 Iuglio

Le dimanche, Ermenegildo retrouve Gallo Rissi. Le spadassin a amené avec lui Leonardo, qui joue les ouvriers-benets. Au début alarmé, Gallo est baratiné par Ermenegildo, et finalement Gallo trouve que c’est une bonne idée qu’une gueule brulée rejoigne les rangs de la réunion car ils n’ont pas encore de porte-paroles dans les tunnels (i.e. ils n’ont pas encore infiltré ce milieu là !). Gallo emmène Ermenegildo et Leonardo à la Calle del Forno, une rue pleine de boulangers. Ezio les file. Maven & Delia suivent Ezio. Sophronia retourne au temple pour essayer de glaner d’autres infos.

Gallo effectue quelques manoeuvres pour déjouer une éventuelle filature. Il est tellement nul que non seulement il ne repère pas Ezio, mais en plus il croit être suivit par une grosse dame. En fait, sans s’en rendre compte, il a fait une boucle dans les rues et il est passé deux fois devant la poissonnerie tenue par une grosse dame. Les 3 conspirateurs finissent par arriver à la Calle Del Forno, un peu en retard avec toute cette histoire de filature. Dans une ruelle qui donne sur la rue principale, ils descendent quelques marches pour atteindre l’entrée d’une cave. Il y a un garde qui salue Gallo. Gallo frappe à la porte en expliquant le code à Ermenegildo: “il faut frapper 3 coups brefs”. On sent les pros de la conspiration !!!

La salle est assez sombre, et déjà bien bondée. Les autres PJ surveillent depuis l’extérieur. Un orateur (le visage fardé de blanc) fait sa propagande, mais il emploie des termes prudents: certains membres de l’Eglise des Pèlerins sont peut-être avide de pouvoir, mais la plupart se trompent surement de bonne fois, tout ça est tellement vieux qu’il y a eu des erreurs dans la transmission du savoir, etc... Analyse d’Ermenegildo: L’orateur parle bien (condition sociale plus élevée que la majorité de son auditoire des bas quartiers) mais fait attention à employer des mots au niveau de son auditoire.

Une jolie blanchisseuse a repéré Ermenegildo (qui, malgré des habits soigneusement choisis pour être dans le standing du lieu, porte une rapière qui n’est pas une arme quelconque). L’attirance est mutuelle, et la drague est assez directe: “quelle belle lame que voilà, vous êtes bien outillé ?”. etc... Leonardo tient la chandelle et essaie quand même de rester focalisé sur la mission.

Etrangement l’orateur ne semble pas spécialement pousser la foule à la révolte. Il les pousse juste à remettre en question la doctrine établie. Ermenegildo se demande que vient chercher la foule en ces lieux, si l’orateur ne leur promet pas un paradis meilleur ou un changement de condition. Mais les PJ avisent alors que dans un coin de la salle il y a un buffet de servi, avec moult brioches et pâtisseries du quartier. D’ailleurs la foule commence à s’impatienter, et l’orateur conclue. Ermenegildo peut enfin l’approcher pour mieux le jauger. Il sent légèrement le poisson semble-t-il.

La demoiselle voudrait quitter les lieux rapidement, mais Ermenegildo arrive à temporiser. Lorsque l’orateur prend enfin congé, Ermenegildo et Leonardo (indépendamment) font de leur mieux pour pointer l’orateur aux autres PJ, de façon à ce qu’ils le prennent en filature. Ezio s’exécute, mais malgré son grand art, l’intruso est semé par l’orateur (qui a effectué une manoeuvre destinée à semer des poursuivants - simple précaution ou bien Ezio a-t-il été repéré par un maître espion ?).

Alors que la demoiselle se colle à Ermenegildo, sa manche droite laisse apparaître son avant bras. Maven qui était proche a l’impression de déceler les stigmates d’une contamination par l’Aqua Malefascente. A moins que ce soit juste une tache de naissance. Les tourtereaux montent vite au premier étage d’une maison basique. La belle semble pressée d’emmener Ermenegildo dans son lit. Maven cherche désespérément un moyen d’alerter Ermenegildo. Elle fait porter un message par un gosse. Elle a oublié qu’Ermenegildo ne sait pas lire (et la fille non plus). Finalement elle frappe à la porte et joue la femme jalouse qui cherche à débusquer son mari volage. Ermenegildo (au prix d’un héroïque jet de courage) arrive à s’arracher de la couche de la belle et fait semblant de fuir (“ciel, ma femme”) par la fenêtre. Mais il s’est quand même amplement frotté à la belle, pendant quelques jours les PJ vont pas mal gamberger en se demandant si le spadassin n’a pas contracté cette incurable maladie. [Au final, aucun symptome précurseur, il a résisté à la maladie pour cette fois].

Pendant ce temps, Délia tenter d’accéder à la cave pour la fouiller et essayer de trouver des indices. Mais elle n’arrive pas à crocheter la serrure pourtant basique. Avec l’aide de Leonardo (succès crochetage) ils entrent, fouillent, et Leonardo trouve un panier qui a servi à livrer la collation. Le panier porte la marque d’un boulanger de la rue. Mais Délia ouvre un passe plat qui donne sur les cuisines du bâtiment [double 1 à la fouille]. On les prend pour des voleurs. Il faut vite sortir de là.

Enquête (boulangeries) sur la provenance du panier. Délia est intimidée. Finalement Leonardo arrive à apprendre l’identité de l’orateur qui a commandé les viennoiseries: un poissonnier important (3 magasins + livraison à divers restaurants): Mato Romalo.

Pendant ce temps, au grand Temple des Pèlerins, Sophronia et Maven tentent d’accéder aux dépouilles des fidèles qui sont morts récemment. Sophronia réussit un 24 en persuasion. Ils peuvent examiner certains corps: Ariano Penico (Infant d’un temple secondaire) 30 ans: tailladé, sang vidé. Sabatino Alestra (peintre célèbre, auteur des dernières fresques du grand temple) 42 ans: tailladé, sang vidé.

Les PJ trouvent la poissonnerie “Romalo et fils”. Surveillance. Premier tour de garde Sophronia + Delia. Leonardo et Ermenegildo sont partis boire on ne sait pas où. A la nuit tombée Ezio s’introduit chez le poissonnier et fouille. Rien de suspect. Coffre: 30 en effraction. Ezio ne résiste pas au plaisir de se servir: +1 en ressources. Mais il trouve surtout un carnet de notes où le signore Romalo consigne sa “foi”.

Vers 21h, contre toute attente, Mato Romalo quite son domicile et se dirige vers les beaux quartiers. Délia le prend en filature, mais celui-ci embarque sur une taxi-gondole à vapeur. Délia en est réduite à suivre la gondole en courant à travers les rues ! A 22h Romalo entre dans une très belle demeure de la Calle de Pelegrini (dans le très bourgeois Sestière Palestrina = mécanique, bijoux, armes, …). 22h15 Maven et Sophronia contactent Ezio par la radio de leur armure. Elles lui demandent de ramener les deux soulards. Mais impossible de mettre la main sur Leonardo et Ermenegildo qui n’ont pas dit où ils allaient exactement.

La belle demeure se révèle être celle d’un certain Giafranco Bergoliani et de sa famille (épouse+fils), un riche bijoutier qui est entre-autres le fabricant des chevalières du Temple. Visiblement le sinior Bergoliani donne réception ce soir: du beau monde arrive de partout (belles calèches & co). Sophronia tente d’entrer dans les lieux. Mais l’entrée est bien gardée. Sophronia pense que Romalo va peut-être profiter de la réception pour assassiner Bergoliani. Elle explique aux gardes qu’elle a des infos urgentes sur une menace pour la vie du maître de céans. Elle arrive à être acceptée dans l’antichambre. Des cerbères l’ont à l’oeil. Bergoliani lui accorde quelques instants, l’écoute, mais ne semble pas perturbé outre mesure. Il donne quand même l’ordre de renforcer la garde (déjà très professionnelle). Bergoliani semble toutefois craindre pour la sécurité de Sophronia (jeune femme toute seule si tard dans la nuit …). Il insiste pour la faire raccompagner par un de ses gardes. Elle décline. Il insiste …. etc… Sophronia part seule, mais visiblement un garde la suit à quelques distances, surement pour assurer sa sécurité malgré elle … !!!

Impossible de rejoindre les autres sans éveiller les soupçons. Sophronia se dirige vers un luxueux hôtel (genre George V) qu’elle avait aperçu à quelques rues de là. Elle essaie de faire croire au garde qu’elle loge là. Le réceptionniste est très suspicieux de cette cliente qui arrive à pieds, sans bagage, etc… Il demande un paiement d’avance. Sophronia n’a pas assez d’argent sur elle. Délia arrive et complète la somme. Elles montent toutes les deux à la chambre. Maven, qui surveillait discrètement le garde, se rend bien compte que celui-ci va voir le réceptionniste dès que Sophronia et Délia sont montées à la chambre. Le garde apprend vraisemblablement que Sophronia ne résidait pas à l’hôtel avant son arrivée ce soir, et peut-être que le garde a même obtenu le numéro de la chambre. Mais l’infant et la contrebandière ne savent pas tout ça.

Quelques temps plus tard, Maven qui surveillait la demeure de Bergoliani voit sortir 5 hommes de main habillés comme un commando nocturne. Par la radio de son armure, Maven prévient Délia (qui avait activé son armure dans la chambre pour rester en contact). Délia et Sophronia quittent la chambre. Bonne idée: 3 des hommes escaladent la façade arrière de l’hôtel et s’introduisent subrepticement par la fenêtre de la chambre. Tentative d’assassinat ?

Ezio est rentré au QG de la Confrérie pour étudier tranquillement le carnet de Romalo. Il apprend que la secte dont Romalo diffuse les paroles hérétiques se nomme “Les Sceptica”. Les notes du carnet reprennent les grandes lignes de ce que Romalo prêchait, mais sans l’enrobage des précautions qui était de mise lors de la réunion du dimanche: les prêtres des Pèlerins mentent sciemment pour assoir leur pouvoir, les Pèlerins ne sont de toutes façons que des êtres nuisibles qui ont provoqué le Diluvio, etc... Découverte importante: Romalo mentionne que ces vérités hérétiques lui ont été révélées par un “ange de lumière” qui apparait aux réunions.

Séance 17: Hérésie (part 3)

Lunedi, 8 Iuglio

Ermeneguildo et Leonardo ont fini par rentrer au QG, passablement éméchés. Ezio les met au courant. Ils foncent aider Maven à surveiller la riche villa. Leonardo loue un véliboptère pour surveiller de haut et être plus mobile. Ermmeneguildo se demande si les chevalières fabriquées par le bijoutier pour le Temple ne seraient pas envoutées ou qqchose comme ça.

Ermeneguildo surveille les abords de la maison du bijoutier. Leonardo est trop visible dans les airs (ou plutôt trop audible dans le silence de la nuit), il se pose et trouve un poste d’observation dans une ruelle. Mais dans ce quartier bourgeois les gardes patrouillent avec sérieux. Leonardo n’a pas l’apparence d’un honnète bourgeois. Il est arrèté pour suspiscion de malveillance (double 1 au tirage de discrétion). Ezio surveille aussi, mais le soir, à partir des toits: discrétion 30. Délia participe aussi: discrétion 15.

Sophrononia fait des recherches dans les archives du Temple au sujet des bagues [26 au tirage]: Bertoglio réalise les chevalières du Temple depuis 10 ans. Le vieil archiviste qui a Sophronia à la bonne lui apprend la mort d’Orfeo Guglielmo, un protogéniste de renom, cousin des Botilleni. L’infant se rend sur la scène de crime (passe par lucarne du 1er étage), mais n’y apprend rien d’utile.

Martedi, 9 Iuglio

Ezio l’intruso s’introduit seul chez le bijoutier durant la nuit. Visite les lieux. La salle principale de la villa contient de nombreuses cages à volatiles, avec des spécimens rares et/ou exotiques, dont une sorte de chauve-souris. Ezio est contaminé par “l’ange de lumière” qui ordonne à l’intruso de le conduire au repère des hippogriffes. Retour au Theatre du Caravansérail, ce qui conduit la chimère noire (aka ange de lumière) au QG de la Confrérie. Sophronia, Leonardo, et Ermeneguildo ne résistent pas non plus à la contamination. La chimère noire impose sa volonté à 4 des PJ. Il ne reste que Délia et Maven pour affronter la chimère noire, qui est aidée par les 4 PJ sous son contrôle. Heureusement, les PJ sous contrôle ne peuvent pas activer leur armure, contrairement à Maven et Délia qui ne s’en privent pas. Mais Ermeneguildo est un redoutable combattant, même sans armure. Le combat est serré. Heureusement le bruit finit par attirer d’autres membres de la Confrérie. Le combat tourne en faveur des hippogriffes, mais la chimère s’échappe en volant par l’étroite conduite d’un puit de lumière. Les PJ contaminés non-neutralisés s’enfuient aussi.

Martedi, 16 Iuglio

Une semaine plus tard, l’influence de la Chimère s’est estompé. Le bijoutier, les autres Sceptica, et les PJ contaminés (notamment Ermmenegildo) se rendent. Tout est bien qui finit bien, même si le “méchant” s’est échappé.

Séance 17 (suite): En Eaux Troubles (part 1)

20 Iuglio

Le Capitaine Harfang a appris qu’un pêcheur a remonté dans ses filets la figure de proue d’un navire ayant visiblement coulé non loin de Venzia, probablement éventré lors d’une tempête sur un banc de récifs bien connu des locaux. Cette figure de proue, une sirène à tête de faucon, est celle du Cileno, disparu il y a 120 ans. A son bord il y a avait un certain Baldassare (cf La Tour des Coeurs Sifflants).

Rappel (La Tour des Coeurs Sifflants) : Baldassare Veldabeca était un moccioso particulièrement doué, spécialisé dans un genre de champignons bien particuliers : ceux qui se développent sur le bois des navires. Autant dire que Baldassare a passé sa vie en mer. Il avait disparu dans un naufrage il y a longtemps, mais les PJ l’avaient affronté il y a quelques mois, plus mort que vivant, et gangréné de mycelium.

Harfang souhaite que les PJ inspectent l’épave pour voir s’il y aurait des indices sur l’étonnante métamorphose du gourou de la plage des Coeur Sifflants. La plupart des armures des PJ ont besoin d’être temporairement modifiées pour les rendre étanches et avoir une réserve d’air (à charge des PJ de choisir les “options” à enlever temporairement !). 2 jours de “bricolage” des armures.

Séance 18: En Eaux Troubles (part 2)

22 Iuglio

Un pêcheur affilié à la Confrérie (qui gardera le secret sur les armures) conduit les PJ, dans un discret petit bateau de pêche, au niveau des récifs. Ezio+Leonardo+Sophronia+Délia plongent, Maven n’arrive pas à y aller (phobie de l’eau), elle reste dans le bateau (et pense à lancer une corde lestée pour la remontée. Ermeneguildo est absent.

Les PJ trouvent assez facilement l’épave du Cileno, au pied des récifs affleurants, vers 20-30m de fond. La communication avec la surface est mauvaise. La quille est bien 1m50 à 2m enchâssée dans le sable (dépôt de sédiments? mouvement de l’épave?). Il y a un trou béant sous la ligne de flottaison, au niveau de la proue tribord. Visiblement l’étrave s’est fracassée sur les récifs. Les deux mats sont toujours là mais les vergues sont cassées pour la plupart. Il y a des restes de voile en lambeau, comme si les voiles avaient bien souffert avant le naufrage (tempête ?). L’épave est couverte de coquillages. Personne n’a pensé à prendre de quoi s’éclairer. Ezio rentre dans l’épave par le trou dans la proue. Grace à la vision nocturne de son armure, il voit assez bien. Délia le suit, mais ne voit pas grand chose. Les autres préfèrent rester hors de l’épave, à la lumière.

Ezio (accompagné de Délia) explore la soute. Quelques squelettes humains flottent ici et là. Il y a pas mal de poissons, dont des petits requins de type roussette. Nombreuses caisses. Ezio en ouvre le plus possible, avec un outil trouvé sur place. Pas facile, tout est incrusté de coquillages. Rien de bien intéressant: soit des marchandises plus ou moins détruites par le séjour de 120 ans dans la mer, soit des trucs sans intérêt. Leonardo et Sophronia tentent d’atteindre le château arrière, pour accéder aux cabines des gens importants. En arrivant au pied de la poupe tribord, Leonardo repère un énorme faisceau de mycelium qui semble sortir de sous l’épave, qui grimpe le long du coté droit du château arrière, et pénètre dans l’épave par des fenêtres. Leonardo crie à Ezio et Délia de sortir de l’épave, qu’il risque d’y avoir du mycelium partout. Mais quand Ezio et Délia se dirigent vers la sortie, une gigantesque anguille descend par une écoutille à l’avant et fonce sur eux, les coupant de l’ouverture dans la coque.

Fight.

Délia tire un coup de laser, mais ne blesse que superficiellement l’anguille géante [1 blessure], bien que cette dernière aie la queue un peu coincée entre deux caisses (échec critique à l’initiative !). Ezio va au contact en utilisant les lames intégrées à l’armure: il tranche la tête de la bestiole [3 blessures] avant que celle-ci n’aie eu le temps de porter la moindre attaque de ses féroces mâchoires.

Les PJ escaladent le coté de l’épave (sauf Sophronia qui profite des palmes de son armure pour nager) afin de monter sur le pont principal. De là ils gagnent les cabines principales. La cabine de prestige (la plus grande, à l’arrière du château, avec fenêtres sur poupe) est dans un état étrange: la plupart des meubles et ornements du fond de la cabine ont été poussés, entassés dans un coin, comme pour libérer le mur du fond. Sur ce mur, quelqu’un a dessiné une vaste fresque (à la craie ?) qui représente l’entrée d’une grotte sousmarine, au fond de laquelle on aperçoit une forme géométrique étrange sur des supports: une gemme géante ? la proue d’un navire futuriste ? [un vaisseau spatial]

Par les fenêtres tribord le mycelium a pénétré dans la pièce et tapisse une partie du sol et des murs. Un corps est pris dans une dentelle de mycelium. Il porte un manteau de cuir assez classieux, le capitaine peut-être. Etrangement il n’a pas été réduit à l’état de squelette par la faune marine, il ressemble plutôt à une sorte de momie desséchée. Leonardo prélève du mycelium et pratique plusieurs incisions sur le cadavre pour vérifier la présence de mycelium à l’intérieur du corps. Le mycelium est bien présent, mais en moindre quantité qu’avec Baldassare. Par contre, en tranchant le mycelium, Leonardo remarque que celui-ci libère une substance huileuse noirâtre qui remonte doucement vers le plafond. Serait-ce là l’origine de l’Aqua Malefascente ? Il y a une bonne “flaque” de la chose au plafond. Leonardo prélève un échantillon. Délia suggère qu’on arrache le corps du mycelium pour éviter un futur Baldassare. Les PJ débattent pour savoir ce qui est le pire: laisser le corps passer sous contrôle du mycelium ou trancher plein de filaments et ainsi libérer le corps mais aussi beaucoup de substance huileuse qui remontrait à la surface. Finalement Leonardo utilise son laser pour crâmer l’essentiel du cadavre.

Sophronia ne s’en rend pas compte (échec critique en perception), mais elle a traversé une “bulle” de la substance: son armure est couverte de la chose par endroits. Ezio repère une zone de mycelium où celui-ci semble avoir été arraché. Visiblement un corps était enchâssé dans le champignon à cet endroit, mais il a été arraché: Baldassare ? Ici aussi la substance noirâtre suinte, mais le champignon semble avoir “cicatrisé” en grande partie.

Les PJ visitent d’autres cabines, avec précaution. Leonardo a récupéré la sacoche à échantillons de feu Baldassare. Délia trouve un coffret avec des outils de navigation (compas, sextant, etc…) de grande qualité. Ezio trouve un magnifique sabre ouvragé (celui du capitaine ?). Sophronia trouve une cache avec une bourse pleine d’or: elle cache ça à ses collègues (en “demandant” à l’armure de s’ouvrir un peu pour glisser la bourse dans l’armure - ce qui a pour effet de laisser pénétrer la substance huileuse à l’intérieur de l’armure… !!!).

Retour à la surface, car l’oxygène s’épuise. Délia essuie soigneusement son armure avant de la rétracter. Maven ne remarque pas que l’armure de Sophronia est souillée (encore un échec critique). Retour à terre.

Maven fonce faire des analyses sur la substance huileuse noirâtre: c’est bien de l’Aqua Malefascente. Elle informe ses collègues de la découverte de cette source probable d’Aqua Malefascente. Ses chefs sont impressionnés par cette découverte. Ils se chargent de voir ce qu’il est possible de faire pour éradiquer le champignon de l’épave. Mais a-t-il été amené par le navire, ou bien était-il dans le sol sousmarin ? Vu la forme du mycelium, la seconde hypothèse semble plus probable.

Les PJ (sauf Maven) sont bien décidés à retourner sous l’eau pour chercher la grotte. Mais il leur faut absolument un éclairage. Leonardo pense qu’il existe surement des artéfacts Pèlerins pour ça. Chacun essaye de voir si ses contacts pourraient fournir ça. Délia met en oeuvre son réseau clandestin. Elle connait quelqu’un qui peut récupérer des “trucs protogénésiques” au marché noir, via un contact dans l’entreprise des Botilleni. Obtenir un “projecteur Pèlerin” n’a rien d’impossible lui dit-on, ça demanderait une semaine, mais Délia n’a pas la somme pour payer [14 au tirage de ressources pour un ND20]. Elle refuse de devoir une faveur aux Botilleni. Ezio (accompagné de Sophronia) va voir Anguilla. Cette dernière semble dérangée par la visite impromptue. En apparence elle semble ravie de les voir, mais Ezio suspecte qu’elle était en galante compagnie. Sophronia a détecté une gène aussi, et elle a capté un regard qu’Anguilla a lancé en direction d’une porte, comme pour vérifier qu’elle était bien fermée et que les visiteurs ne risquaient pas de voir quelque-chose de compromettant.

Pendant qu’Ezio bavarde et occupe Anguilla, Sophronia jette un oeil derrière la porte en question: point d’amant caché, même sous le bureau, juste une pièce de travail remplie de divers documents. Anguilla pourrait peut-être se procurer un projecteur Pèlerin et le prêter aux PJ, mais elle minaude pour qu’Ezio l’invite au restaurant pour en parler. RdV est pris pour le lendemain soir. Ezio arrive à lui faire dire que ce soir elle a du “repérage” à faire. Lorsque Sophronia fait part de ce qu’elle a vu, ou plutôt pas vu, la curiosité des PJ est éveillée.

Leonardo est allé au palais du Doge pour voir Harlam Mirak. Ce spécialiste des Pèlerins sait peut-être où se fournir un projecteur. Leonardo est maintenant rompu aux joies de l’art d’obtenir une audience auprès des gens importants. Superbe jet d’Institutions. Il se sert de son accréditation “Affaires Sanitaires” pour faire croire qu’il manque un obscur formulaire sanitaire dans le dossier d’immigration d’Harlam Mirak. Mais étrangement ce dernier fait dire qu’il n’a pas de temps pour le recevoir. Leonardo a le sentiment que le sieur Mirak a pris la grosse tête à être trop proche du pouvoir. Est-ce le Benalla du Doge ? Leonardo est également témoin d’une étrange scène au palais: malgré les lourdes portes capitonnées du palais, il entend le doge hurler sur un sous-fifre qui aurait fait une grosse bévue. Le pauvre se défend en disant qu’il n’a fait qu’appliquer les instructions du Doge, mais ce dernier le traite d’incapable qui n’a rien compris à ses directives. Visiblement, tous les proches subordonnés du Doge sont sous pression ces temps ci. L’humeur du Doge, habituellement si aimé de tous, semble exécrable. Peut-être est-ce le résultat des ennuis “énergétiques” qui empirent. Il est vrai que les coupures de vapeur touchent maintenant quasi quotidiennement même des secteurs vitaux de l’industrie. Les gens commencent même à revenir aux animaux pour mouvoir les chariots de marchandises.

Discussion pour savoir si les PJ repartent de suite chercher la grotte, ou attendent d’avoir le projecteur. Leonardo insiste pour y retourner de suite. Les autres finissent par être d’accord pour commencer les recherches immédiatement. Il est environ 16h, ça laisse du temps pour 1 ou 2 plongées avant la nuit. Mais Sophronia doit passer au Temple. En fait elle veut planquer sa bourse d’or. Mais en la sortant elle s’aperçoit que le cuir est huileux. Elle appelle Maven. Cette dernière, livide, découvre que Sophronia a été en contact avec de l’Aqua Malefascente !!! Sophronia est placée en quarantaine dans une cellule du théâtre du Caravanserail. Harfang est prévenu.

Séance 18 (suite): Le Meilleur Ami de l’Homme (part 1)

Du coup, la plongée est reportée. Alors Ezio profite de l’absence d’Anguilla cette nuit pour s’introduire chez elle et fouiller le bureau. Il trouve une cache où elle a rangé les papiers qui trainaient sur la table la veille. Ce sont les plans d’une salle de vente aux enchères, et un prospectus pour une vente “privée” d’une collection de livres rares d’un certain Alberto Veccharia, et de bijoux anciens. A lire la description des bijoux, il semble à Ezio que ce sont peut-être des gemmes d’armures hippogriffes !!

23 Iuglio

Ezio va du coté de la salle de vente pour essayer de repérer Anguilla qui doit probablement être dans les parages. Rien. Ezio rapporte ses trouvailles aux PJ. Harfang est sollicité pour obtenir plus de fonds en prévision de la vente aux enchères prévue dans l’après-midi. Le capitaine leur confie 200 ducats qu’il a sous la main dans son coffre au QG. Leonardo est vexé que la plongée soit reportée à nouveau. Ezio lui fait cadeau du sabre de l’épave pour le dérider. Au matin, les PJ (sans Sophronia qui est en quarantaine) se rendent à la salle des ventes pour examiner ce qui est exposé. Ils s’attendent à avoir du mal à entrer sans une invitation à cette “vente privée”. Délia, la “commerçante” du groupe négocie avec le cerbère de l’entrée. En fait, il suffit de montrer qu’on dispose de fonds conséquents pour entrer sans difficulté. Ezio reste dehors à observer les environs.

Dans le bâtiment, la sécurité est assez imposante, il y a des gardes costauds partout, armés d’armes d’hast. Alberto Veccharia lui-même montre les objets exposés: quasiment que des livres anciens, normal c’est sa spécialité. Le clou de la collection est un manuscrit écrit en Pèlerin. Leonardo déchiffre quelques mots: l’auteur, un certain Jonas Van Huijk, semble parler des chimères noires, comme un zoologiste qui étudierait des spécimens en captivité. Leonardo prend une “photo” avec son "oeil de sphinx", sous prétexte d’une quelconque analyse d’authenticité. Veccharia montre les gemmes, qu’il sort d’un coffre de marque dans lequel des éléments de protogénèse sont imbriqués (dont un pavé numérique). Ce sont bien des gemmes d’armures, elles “pulsent” doucement (5 charges peut-être ?). Il y a là une verte, une bleue, deux jaunes, et deux blanches. Leonardo retourne au palais pour solliciter une audience avec l’expert en langage Pèlerin. Cette fois le sieur Mirak a l’air plus intéressé: un manuscrit écrit de la main d’un Pèlerin ... qui traiterait des chimères ... Mirak donne carte blanche à Leonardo pour acquérir l’ouvrage, il suffira de dire que le Doge honorera l’achat (crédit illimité quoi !).

Arrive l’heure des enchères. Leonardo+Maven+Délia entrent, Ezio reste dans la rue à surveiller. Il n’y a pas foule: quelques amateurs de livres anciens (Otto Nameri, Marcella Miglione, Andrea Scotto, Paulo Nenni), une aristocrate sur le retour mais à la langue bien pendue (Dona Leda Oreficci Moncenigo), un joailler de ses amis (Vito Caravena), et un certain Carlo Pecce que Leonardo connait vaguement car éminent spécialiste en protogénèse à l'académie des sciences et techniques de Venzia. Sont aussi présents 5 gardes, le commissaire priseur et Veccharia.

Les enchères commencent. Les livres partent pour des sommes assez faibles, sauf un traité de “philosophie” de Xing-Yang, magnifiquement illustré, que la perverse aristocrate semble très désireuse d’obtenir. Les enchères pour le manuscrit pèlerin sont âpres entre Leonardo et Carlo Pecce, mais ce dernier n’a pas les fonds pour rivaliser. Veccharia est aux anges. 4 gardes amènent le lourd coffre pour l’enchère sur les gemmes. Mais lorsque Veccharia l’ouvre il est vide ! Stupeur du propriétaire. Maven a l’impression d’entendre comme un chat cracher dans les ombres d’une coursive qui surplombe la salle. Le mot “chimère” est prononcé ! Plusieurs gardes jettent des regards noirs en direction de Maven, et se ruent en direction des PJ, hallebardes en avant.

Séance 19: Le Meilleur Ami de l’Homme (part 2)

Sur un toit en face de l'entrée de la salle des ventes, Ezio rencontre Anguilla qui attend de voir qui va ressortir avec les gemmes (autant voler l’acheteur plutôt que d’essayer de forcer le coffre super sophistiqué de Veccharia !). Ils papotent. Au QG de la Confrérie, Sophronia en a marre de moisir dans sa chambre. Elle crochète la serrure et s’esquive discrètement. Elle se dirige vers la salle des enchères.

Salle des ventes

Dans la salle des ventes le combat s'engage. Trois gardes attaquent Leonardo. Délia est prise en sandwich par d'autres gardes. Ermenegildo se saisit d’un banc et tente de coincer les deux gardes de l’entrée: l’un se prend un pied du banc dans l’oeil (incapacité par la douleur pendant un round). Maven active son armure. Leonardo a repéré la petite chimère noire qui avait attaqué le QG: la gueule-brulée tire au pistolet sur la chimère qui tente de s’échapper en s'envolant par un vasistas. Un garde assène un coup mortel à Alberto Veccharia. Deux autres gardes attaquent les libraires. Carlo Pecce se cache sous un banc. Un garde armé d'une arbalète tire sur les PJs depuis sa position en hauteur sur la mezzanine qui longe trois cotés de la salle des enchères. Un garde avec une épée saute de la mezzanine dans la salle.

2e round: Entendant le coup de feu de Leonardo, Ezio saute sur le toit de la salle des ventes. Maven active son armure. Le combat fait rage de toute part.

3e round: La chimère sort par le vasistas, tout prêt d'Ezio, qui tire dessus et la blesse. Maven décolle à la poursuite de la chimère. Délia active à son tour son armure. Dans la rue, Sophronia qui était arrivée en vue du bâtiment, entend aussi le coup de feu de Leonardo. Elle tente d'ouvrir la petite porte du coté de la salle, mais celle-ci est barrée de l'intérieur. Elle essaie en vain de voir par une fenêtre ce qui se passe. Mais soudain elle aperçoit la chimère qui survole la rue: elle tire avec son pistolet et achève la bête déjà bien blessée par Ezio.

Au final, bilan du combat: beaucoup de morts parmi les gardes (contrôlés par la chimère) et dans l’assistance. Toutefois, le libraire Marcella Peronni a survécu, ainsi que Carlo Pecce. Ermenegildo menace les survivants qui auraient des velléités de parler des armures …

Reste une question cruciale: où sont passées les gemmes ? Les PJ pensent que cette vente aux enchères était un piège tendu à leur encontre (ou à l’encontre de n’importe quel hippogriffe) par la chimère si rusée et manipulatrice. Mais visiblement elle a été aussi surprise qu’eux par la disparition des gemmes du coffre fort. Qui était au courant ? En interrogeant Carlo Pecce, les PJ découvrent que le protogéniste en a parlé à un collègue archéologue, un certain Monte Peronni, qui traine une sale réputation (les objets découverts lors de ses fouilles ont tendance à disparaître). Les PJ décident de rendre une petite visite discrète à ce Peronni.

A la nuit tombée, les PJ (en armure) se postent sur un toit face à la demeure du sieur Peronni. L’archéologue véreux habite une petite maison avec un étage. Au rez-de-chaussée il semble y avoir un atelier (de protogénèse ?). Au premier étage une fenêtre est allumée: Peronni est à son bureau. Les PJ escaladent la façade avec l’aide de leurs armures. Ils pénètrent par la fenêtre d’une pièce voisine du bureau: la chambre de Peronni. L’intruso mène l’expédition, se repérant grâce à la vision nocturne de son armure. Ermenegildo le suit de prèt. Mais les PJ n’ont pas pensé qu’un protogéniste comme Perroni aurait disposé quelques gadgets pour l’alerter en cas d’intrusion. Alors que les PJ progressent tout doucement pour ne pas faire de bruit, Peronni active son armure hippogriffe non répertoriée. Lorsqu’Ezio ouvre doucement la porte du couloir qui sépare la chambre du bureau, le point rouge d’une visée laser se pose sur lui. Ezio esquive de peu le rayon de précision déchaîné par Peronni. Ermenegildo ne laisse pas le temps à l’archéologue de tirer une seconde fois: il le plaque au sol, et s’en suit un pugilat d’armures de combat dont Ermeneguildo sort vainqueur. La fouille des lieux permet de retrouver les gemmes volées (Peronni avait obtenu le code du coffre en torturant le fabriquant). Et en plus les PJ récupèrent l’armure de Peronni (une gemmer noire et une rouge). Mais ils le laissent libre (en ayant tout signalé au Capitaine Harfang).

Les PJ se partagent les gemmes du coffre: Vert (3 pulsations) pour Maven. Bleu (1): Ezio. Jaune (5): Sophronia. Jaune (3): Délia. Blanc vol (3): Leonardo. Blanc téléportation (4): Ermenegildo. Délia récupère aussi les lames courtes de l'armure de Peronni. La Confrérie récupère le reste de l'armure de Peronni (avec ses deux gemmes).

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MàJ 19 Oct 2020